Hortus gardinus, balade au jardin

» cliquez sur la photo pour voir toutes les images (les vignettes cachent d'autres photos). Il n'est pas difficile de deviner que je ne suis ni photographe ni botaniste... c'est une balade au jardin.
S'il y a un endroit où j'aime être, c'est bien le jardin. Pas forcément le nôtre, même si j'ai appris à l'aimer avec les années et à le considérer comme un luxe inouï. Un "jardin", on peut le trouver et le voir presque partout si on est disposé à le découvrir ("Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir" comme disait Henri Matisse), mais peut-être que le propre petit bout de terre recèle encore d'autres qualités pour son locataire.

Le jardin peut nous apprendre des choses et abonde en merveilles et secrets, par ailleurs c'est un lieu de ressourcement inégalé, surtout si on arrive enfin à oublier tous les mots, (alors les maux aussi parfois s'éclipsent).

Si en plus il contribue à enrichir de ses saveurs et parfums des mix ou des plats ou même à fournir une partie des aliments dont nous avons besoin, quelle fortune !

Ma "philosophie" en ce qui concerne le travail au jardin est simple et un tantinet fainéant : le meilleur que l'on puisse faire, c'est faire le moins possible (on en fait trop, dans presque tous les domaines...)

Cela ne veut pas dire que c'est pas du boulot, mais il faut laisser faire leur travail aux éléments, aux plantes et aux animaux (aussi et surtout à ce que l'on ne voit pas à vue d'oeil).

A chaque fois que je travaille au jardin, je détruis aussi, arrache, blesse, tue même sans le vouloir. En avoir conscience me donne un autre regard sur la vie au jardin et sur ma façon d'interagir avec elle.

Le cercle de vie. Ah !

A la fin (façon de parler), quelque chose d'essentiel : le compost, dont on a peur, dont on se détourne, que l'on ne veut pas dans son jardin, qui pue, où tout semble saleté, mort et pourriture.

On se trompe. (Comme en hiver, lorsqu'on se demande comment jamais quelque chose pourrait pousser et fleurir de nouveau.)

Le dédain pour le compost conduit à la désertification, ou autrement, la méconnaissance de tout ce qui fait la vie conduit à la destruction de la vie. De l'aveuglement et de la violence sous toutes les formes il y a tout à craindre, de ce que l'on appelle "la mort" rien.



Ananse Ntontan
 



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